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Dico du Diabète

  • MAIT : mucosal-associated invariant T cells ou cellules T invariantes associées aux muqueuses en français

    Elles représentant la première ligne de défense immune intestinale et sont activées par les bactéries du microbiote digestif. Elles seraient directement responsables de l’atteinte pancréatique (cellules bêta) dans le diabète de type 1

  • Macro angiopathie

    Observée après de longues périodes d’hyperglycémie, elle correspond à une atteinte des gros vaisseaux.
    C’est de l’athérosclérose, ce phénomène est plus fréquent et plus étendu chez les personnes diabétiques mal équilibrées.

  • Mal perforant plantaire

    Complication du diabète déséquilibré  liée à l’atteinte des nerfs (neuropathie diabétique)
    Elle touche le pied (orteils ou plante du pied). Provoqué par un traumatisme minime, une hyperkératose plantaire (corne des pieds) ou même par un simple frottement dans une chaussure.
    Cette plaie qui est généralement indolore et initialement superficielle ne cicatrise pas normalement : elle évolue en profondeur et peut conduire à de graves complications (amputation partielle ou totale du pied).



  • Maladie auto-immune

    Maladie où l’organisme fabrique lui-même les anticorps et des cellules qui se retournent contre ses propres tissus et entraînent des lésions ou une destruction. Dans le diabète de type 1, l’organisme ne reconnaît plus les cellules bêta qui fabriquent l’insuline et il les détruit.

  • Maladie chronique

    Se dit d’une maladie dont l’évolution est lente, de longue durée.
    Opposé à aigue.

  • Micro albuminurie (Cf Albumine et Albuminurie)

    Augmentation de l’excrétion urinaire d’albumine. Cet examen traduit une néphropathie débutante.

  • Micro angiopathie

    Observée après de longues périodes d’hyperglycémies, elle correspond à une atteinte des petits vaisseaux. Elle est à l’origine de lésions rétiniennes et rénales.

  • Microbiote intestinal

    Le terme microbiote désigne l’ensemble des bactéries qui habitent l’homme, quelle que soit leur localisation : peau, conduit auditif, bronches, vagin, etc. Les recherches portent essentiellement sur le microbiote intestinal parce que c’est dans le tube digestif qu’il est le plus abondant, particulièrement dans la dernière partie, le côlon, et parce que son influence sur l’organisme est considérable. Il y a 100 milliards de bactéries dans 1 gramme de selles : autant que de cellules dans le cerveau ! Entre la bouche et l’anus, sur près de 400 mètres de longueur, plusieurs centaines de milliards de bactéries cohabitent, sans compter les virus et les champignons. Le microbiote intestinal fonctionne comme un deuxième organisme interne qui produit des substrats nutritifs indispensables et des informations essentielles à notre immunité. Si l’équilibre de cet écosystème est rompu, des troubles variés s’installent, souvent lié à un état inflammatoire pathogène, en particulier auto-immun.

  • Microbiotes

    L’être humain (comme les animaux et végétaux) vit en partenariat avec une considérable faune microscopique de bactéries, de champignons et de virus, dans et sur son corps. On connaît mieux le microbiote digestif aujourd’hui, qui travaille activement à la digestion alimentaire, le microbiote vaginal et le microbiote cutané. Mais il existe un microbiote respiratoire (dans les bronches) et un microbiote cérébral de découverte récente.

     

  • Monogénique

    Qui ne concerne qu’un seul gène.

  • Médicaments du diabète

    Le traitement du diabète repose sur 3 piliers : une alimentation équilibrée, la pratique d’une activité physique régulière et de «vrais» médicaments (comprimés anti-diabétiques oraux et médicaments injectables incrétines et insuline).

  • Méthylation

    Processus épigénétique de modifi cation de l’ADN.