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Témoignage

Marie-Anne, 62 ans

Les diabétiques sont des gens souriants, courageux et, pour la plupart, la bonne mine resplendit. Alors pourquoi les prendre en charge, ils sont tellement en forme !

J’ai 62 ans et je suis diabétique à l’insuline depuis l’âge de 13 ans. J’ai débuté mes analyses d’urine à la liqueur de Fehling. Vous imaginez le chemin ! J’ai eu deux enfants et j’ai toujours travaillé dans la fonction publique et dans le privé. Alors, que voulons-nous de plus ! Mais à quel prix !

 

Cela, seul un diabétique le sait, et j’invite le médecin internaute et notre ministre à me contacter. Je leur montrerai ce qu’est la discrimination (renvoi de l’École normale d’institutrices, d’infirmières, d’éducatrices...), une vie à cacher sa maladie, à se priver de bonnes choses ou à culpabiliser lorsque la tentation est trop forte. Et à toujours avoir le sourire en arrivant face à une classe de 30 jeunes avec une glycémie de 3,50 g.


Résultat de ma carrière : lorsque j’ai voulu continuer à travailler à 59 ans passés pour finir mon année scolaire, en mi-temps thérapeutique, j’ai eu un emploi du temps tellement difficile qu’il m’a fallu arrêter en cours d’année scolaire. La direction ne comprenait pas que les déplacements me fatiguaient. J’avais trop bonne mine et j’ai eu toujours à cœur d’éviter l’absentéisme. On pourrait croire que socialement les choses ont changé, mais non !


Crédit photo : © goodluz - Fotolia.com

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