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Témoignage

Régis

Mon médecin me dit : « vous avez un diabète ». Je ne connais pas ce terme. Après diagnostic, admission immédiate aux urgences, à 16 ans, ma vie à ce jour-là a basculé.

Le traitement par insuline commence par deux injections quotidiennes. Mais toujours avec des résultats médiocres, un diabète instable. Après plusieurs hospitalisations, j’arrive à 3 injections journalières.

 

Beaucoup d'années s’écoulent. Cinq injections semblent nécessaires. Je supporte mal ce traitement. Mais les diabétologues ne me laissaient pas le choix, en raison de la dégradation de mon état de santé, Rétinopathie, microabuminerie dans les reins, une neuropathie légère mais présente. En 2000, au cours d'une nouvelle hospitalisation et après concertation avec les différents médecins, j'ai pris alors ma propre décision et leur ai proposé le traitement de la dernière chance : la pompe à insuline.

 

Je peux dire que ce traitement m'a sauvé. Aujourd'hui, l'amélioration de mon état est nette. Les complications se sont stabilisées avec un confort indiscutable.

 

Certes la pompe comporte des inconvénients, faire au moins 8 glycémies par jour, pouvoir supporter son port, détecter les cas de cathéter bouché, la hausse de sucre, savoir se prendre en charge à 100%.

 

Pendant toutes ces années, j'ai pu observer une évolution du traitement. Si je suis encore là aujourd'hui, c'est grâce à la pompe, mais aussi aux médecins qui m'ont accompagné.
 

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