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Dépistage du cancer du col de l’utérus : le frottis, un moyen d’agir

A l'occasion de la Semaine européenne de prévention et de dépistage du cancer du col de l'utérus (du 22 au 28 janvier 2017), l'Institut national du cancer, en partenariat avec le Ministère en charge de la santé et les caisses d'assurance maladie, lance comme chaque année en janvier, une campagne d'information centrée sur le dépistage de ce cancer.

Cette campagne s’inscrit dans la perspective de mise en œuvre du programme national de dépistage organisé (DO), conformément au plan cancer  2014-2019. Ce programme de santé publique, qui sera généralisé en 2018, a pour objectif la réduction de 30 % à 10 ans de l’incidence et du nombre de décès par cancer du col de l’utérus en luttant contre les inégalités d’accès et de recours au dépistage.

Chaque année, plus de 1 100 femmes meurent du cancer du col de l’utérus et près de 3 000 nouveaux cas sont diagnostiqués.

Le frottis cervico-utérin, recommandé tous les 3 ans chez les femmes de 25 à 65 ans (après deux premiers frottis normaux à un an d’intervalle) est un moyen efficace d’agir contre ce cancer. Grâce au frottis, le cancer du col de l’utérus peut être évité dans 9 cas sur 10.

Or aujourd’hui encore, 40 % des femmes concernées ne se font pas dépister régulièrement. Ces non participantes se caractérisent par :

  • leur âge : elles ont plus de 45 ans ;
  • leur situation de vulnérabilité médicale (ALD, situation de handicap…) : ainsi, selon les chiffres 2015 de l’Assurance maladie, seules 41 % des femmes de 25 à 65 ans qui sont en ALD pour diabète ont réalisé un frottis dans les quatre dernières années contre 61 % pour l’ensemble des femmes ;
  • leur situation de vulnérabilité sociale (bénéficiaires de la CMU-C, femmes résidant dans des lieux défavorisés…).

Des outils d’information peuvent être téléchargés ou commandés gratuitement sur le site de l’Institut www.e-cancer.fr (dépliants, affichettes, cartes postales…)